Forêts du Parc national de forêts

Perspective travaux (2024/26) : 250 ha
Réalisés 0%
Coût des travaux : 115 000 €
Financés 0%
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Nos actions sur le massif

Adaptation des peuplements feuillus aux changements climatiques

Le contexte des forêts du Parc national de forêts

Situé en partie sur le plateau de Langres, le Parc national de forêts est bordé par les Côtes de Meuse (Nord-Ouest) et de Moselle (Est). Ce relief de côtes est caractéristique des bordures du bassin sédimentaire parisien. Un territoire marqué par un important réseau hydrographique responsable de la formation de combes et de vallées au sein même du plateau calcaire. Relief et réseau hydrographique ont donné naissance à une grande diversité d’écosystèmes forestiers. 

Les écosystèmes forestiers

Ces écosystèmes, pour la plupart feuillus (89%) et anciens (80%), sont caractéristiques des forêts de plaine sur plateaux calcaires. Ils présentent un haut niveau de diversité (jusqu’à plus de 15 essences d’arbres). Ils sont majoritairement localisés sur des sols calcaires souvent drainants, plus ou moins superficiels et avec une faible réserve utile en eau. Ces écosystèmes ont été fragilisés par les précédentes canicules estivales, responsables de la hausse des dépérissements chez de nombreuses essences feuillues (charmes, hêtres, chênes, frênes).

En vue d’améliorer la résilience des écosystèmes forestiers feuillus, les gestionnaires s’appuient aujourd’hui sur la dynamique naturelle en privilégiant le mélange d’essences autochtones, à priori résistantes ou du moins peu impactées par les changements climatiques à court et moyen terme. Chêne sessile, alisiers, cormier, tilleuls, érable champêtre, fruitiers forestiers, … seront donc travaillés au sein de la régénération naturelle. Cet itinéraire vise également à améliorer la structuration verticale et horizontale du peuplement forestier tout en intégrant l’ensemble des enjeux propres à la préservation de l’ensemble des espèces animales sensibles présentes sur le territoire du Parc.

Améliorer et diversifier les peuplements réguliers feuillus

Le hêtre est l’essence majoritaire des futaies feuillues du Parc, le territoire accueillant l’ensemble du gradient des hêtraies sur sols calcaires : de la hêtraie sèche avec sa végétation à caractère méditerranéen à la hêtraie froide avec sa végétation à caractère submontagnard en passant par la hêtraie de plateau. Cependant, le Hêtre se retrouve aujourd’hui en difficulté, fragilisé par des épisodes de sécheresses successives. Ainsi, ces périodes de déficit hydrique compromettent fortement le devenir du hêtre, notamment sur les stations les plus superficielles (sols sèchards, …).

Le chêne est la seconde essence la plus représentée sur le territoire. Il devient dominant sur les stations au sol frais et humides de fonds de Combes / de fonds de vallons ou sur les stations les plus fertiles où il a été favorisé. Depuis plusieurs années, les chênaies sont, elles aussi, de plus en plus sensibles et vulnérables à la moindre perturbation.

En réponse à ces perturbations, les gestionnaires souhaitent améliorer la résilience des futaies régulières feuillues en s’appuyant sur le travail de la régénération naturelle afin de diversifier les peuplements en place tout en promouvant le recours à une sylviculture dynamique permettant la formation d’arbres vigoureux (avec des houppiers développés et équilibrés) stabilisant les peuplements.

Renouvellement des futaies résineuses et mixtes

Majoritairement issues de plantations datant de la seconde moitié du 20e siècle, ces futaies résineuses ou mixtes sont souvent peu diversifiées et arrivent aujourd’hui à maturité. Fragilisés par les précédentes canicules estivales, ces forêts sont depuis maintenant quelques années sujettes à de forts dépérissements (scolytes, …).

Le Parc National portant une politique de préservation des forêts feuillues de plaine, cet itinéraire vise à renouveler les peuplements résineux et mixtes du territoire par l’intermédiaire de petites trouées (maximum 5 ares) ouvertes progressivement en vue de favoriser l’émergence d’une régénération naturelle feuillue diversifiée. L’objectif étant d’augmenter de 25% la part des feuillus dans le peuplement par rapport à l’état initial. Une attention particulière sera également apportée à l’amélioration de la structure du peuplement ainsi qu’à la protection des sols forestiers et de leur fonctionnalité.

Les forêts du territoire en images

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