Forêts de la Vallée de la Drôme

Perspective travaux (2023/26) : 80 ha
Réalisés 25%
Coût des travaux : 24 000 €
Financés 25%
Val de Drome, haut de Divajeu

Nos actions sur le massif

Conversion des taillis de hêtre et de chêne pubescent vers la futaie irrégulière mélangée

Le contexte des forêts de la Vallée de la Drôme

La vallée de la Drôme est un des territoires les plus méridionaux de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Les dynamiques forestières sont relativement jeunes. Les plaines pastorales ont pendant très longtemps été la constituante principale du territoire. Contraints par les conditions climatiques plus sèches, les peuplements sont constitués d’essences plus résistantes au réchauffement climatique. Mais elles sont plus longues à travailler en sylviculture. En effet, les accroissements sont faibles et la valorisation des bois est aujourd’hui limitée.

Priorité au recrutement de tiges d'avenir

L’intérêt de ce premier itinéraire est multiple : adaptation au changement climatique, maintien du couvert et protection des sols, constitution des sols forestiers, amélioration de la qualité des peuplements… L’objectif prioritaire sera le recrutement de tiges de qualité. Il permettra de structurer une futaie sur souche. Puis, progressivement, en fonction de la structure initiale, le peuplement présentera différentes strates et classes d’âge. La promotion de la diversité des essences objectif sera un enjeu majeur. Si le chêne pubescent et le hêtre seront les essences dominantes, les gestionnaires feront émerger dans la dynamique naturelle au minimum 30 % d’autres essences (érable, merisier, alisier, tilleul, pin sylvestre…).

Irrégularisation et diversification des peuplements de pins

Les spécificités

Les peuplements de pins sur ces forêts sont de deux natures : les plantations de pins noir, pin d’Alep et pin maritime, et les accrus naturels de pin sylvestre, pin noir et pin d’Alep. Ces peuplements de pins sont assez favorables à l’installation dans le sous-étage d’un cortège d’essences feuillues (chêne, hêtre, érable à feuille d’obier…). Les gestionnaires s’appuieront sur cette installation naturelle d’une régénération mixte et équilibrée constituée de pins et de feuillus.

Les travaux sur régénération

Les prélèvements suivront des rotations d’une dizaine d’années. Ils seront de faible intensité. Et ce, afin d’amener très progressivement une lumière diffuse favorable à la germination puis à la croissance des jeunes tiges. Les soins culturaux sur la régénération permettront de promouvoir la diversité et la qualité en orientant progressivement les processus de concurrence et de sélection naturelle. Ces travaux sur régénération naturelle interviendront plus tôt. Ils seront plus intenses dans le cas de la conversion des accrus de pins. En effet, une à deux rotations d’amélioration pourront être nécessaires à l’acquisition de régénération pour les plantations de pin en conversion.


Sylv’ACCTES est déployée dans les forêts de la Vallée de la Drôme depuis fin 2023. 20,6 hectares de travaux ont été réalisés*, soit 6 166 euros investis dans la forêt de demain. 

*Chiffre arrêté à novembre 2023

Les forêts du territoire en images

Les collectivités partenaires

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Vallée de la Drôme, La laveuse ; trois becs

Les forêts accompagnées par Sylv’ACCTES

Une approche globale déclinée à des échelles locales : les actions de sylviculture sont adaptées à chaque massif et à leur problématique.

Sylv’ACCTES est aujourd’hui déployée sur trois régions : Auvergne Rhône-Alpes, Occitanie et Grand Est.
Elle expérimente son dispositif en Bourgogne-Franche-Comté et Ile de France