Forêts de la Dombes
Nos actions sur le massif
Irrégularisation des peuplements feuillus à objectif chêne de pays
L’absence de gestion passée et de gestion historique en « Taillis sous futaie » (sans recruter de tiges de qualité dans les jeunes stades) a appauvri de nombreuses forêts de chênes du territoire. Cette pratique a engendré un vieillissement progressif des chênaies et une régularisation de la structure dans les Gros Bois. Cet « héritage » n’est pas toujours simple à gérer. Et la solution de simplicité pour le propriétaire est souvent de mettre à blanc en conservant parfois 5 à 10 semenciers par hectare afin de repartir de zéro. Pourtant beaucoup de ces peuplements peuvent être améliorés sans avoir recours à cet itinéraire très impactant pour les services écosystémiques, très couteux et à la pérennité incertaine.
C’est tout l’intérêt de cet itinéraire accompagné par Sylv’ACCTES. L’objectif sera, par des interventions fines et régulières, de mettre en valeur la dynamique existante du semis à la futaie. La fragilité des sols et les enjeux de préservation d’espèces et d’habitats forestiers d’intérêt communautaire font de la Dombes un territoire bien spécifique. La gestion devra donc être soigneusement structurée et planifiée. Les chênes seront menés en mélange avec les autres essences présentes en régénération naturelle dont le hêtre, le charme, le bouleau, le tilleul, l’érable, le merisier, l’alisier, le châtaignier (…) Avec patience et technicité, le gestionnaire dosera ses interventions sur le peuplement adulte. Mais aussi sur les jeunes stades afin de préserver l’ambiance forestière. La promotion d’une diversité fonctionnelle, de la qualité des tiges, du fonctionnement écologique des peuplements seront des objectifs incontournables.
Irrégulariation des plantations mono-spécifiques en place en favorisant notamment la présence de feuillus
Des surfaces assez conséquentes ont été enrésinées sur la région naturelle de la Dombes. Cela des années 60 au milieu des années 80, principalement à base de Douglas et de pin Weymouth. Ces peuplements sont souvent installés sur des sols engorgés, très sensibles au tassement. Ces plantations résineuses (monospécifiques et régulières) sont aujourd’hui plus vulnérables face aux effets combinés des sécheresses et des attaques biotiques (stress déclenché par un organisme vivant). Leur renouvellement était jusqu’ici majoritairement prévu par coupe rase puis plantation.
Or, un sous-étage et une régénération naturelle diversifiée peuvent être acquis sous ces peuplements. Cela grâce à un dosage soigneux du couvert et de la lumière. Ils apporteront rapidement diversité d’essences et structuration verticale. L’objectif, via Sylv’ACCTES, est donc de prolonger la durée de vie de ces sylvofaciès (aspect d’une forêt qui reflète à la fois son environnement naturel et les actions humaines qui ont influencé son développement) encore jeunes. Les coupes jardinatoires se feront au profit des plus beaux arbres. Ensuite elle installeront progressivement des conditions de lumière diffuse propices au développement des semis. Ainsi les conditions seront réunies pour profiter via des actes fins, ciblés et économes d’une régénération mixte résineuse et feuillue plus robuste et plus adaptée à la station. Chênes, charmes, hêtres, érables, merisiers, bouleaux, châtaigniers, sorbiers (…), ces essences feuillues compteront certainement demain pour au moins 50 % du mélange futur en cours d’installation.
Les forêts du territoire en images
La collectivité partenaire
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Les forêts accompagnées par Sylv’ACCTES
Une approche globale déclinée à des échelles locales : les actions de sylviculture sont adaptées à chaque massif et à leur problématique.
Sylv’ACCTES est aujourd’hui déployée sur trois régions : Auvergne Rhône-Alpes, Occitanie et Grand Est.
Elle expérimente son dispositif en Bourgogne-Franche-Comté et Ile de France.
