Le contexte forestier français ne nécessite pas de créer de nouvelles forêts. Une forêt a en effet sa propre capacité de régénération et d’adaptation aux contextes pédoclimatiques. Le reboisement est souvent la résultante de pratiques d’exploitation forestière impactantes pour les sols. Il participe à l’artificialisation des milieux.


Dans un contexte de changement climatique, une approche de la forêt reposant exclusivement sur la plantation d’arbres présente un ratio réussite/risque d’échec fragile et très lourd financièrement.
Sylv’ACCTES en tant qu’organisme d’intérêt général n’accompagne pas financièrement des modes de gestion des forêts n’ayant qu’une finalité économique dans leurs objectifs sylvicoles. Par ailleurs, ces opérations de coupes génèrent des revenus lors de la vente des bois, l’ensemble coupe + plantation ne justifie donc pas un accompagnement financier spécifique .


En revanche, Sylv’ACCTES accompagne les travaux pour mettre en valeur la régénération naturelle. Et s’il existe un manque avéré de mélange d’essences, de couvert forestier ou de régénération, le recours à l’enrichissement sur de très petites surfaces peut-être envisager.