La forêt Sylv'acctes
LA FORÊT FRANÇAISE EN QUELQUES CHIFFRES

d’hectares de surface forestière

du territoire métropolitain

forêt d’Europe en volume de bois

essence d’arbres
à quoi ressemble une forêt financée par Sylv’ACCTES ?
La forêt a en elle-même la capacité d’assurer son propre renouvellement et son adaptation progressive à de nouvelles conditions climatiques. Mais il lui faut du temps et, des petits coups de pouce peuvent être nécessaires vue notamment la rapidité de la transition climatique.
L’action de Sylv’ACCTES vise, dans un premier temps, à stimuler les dynamiques de réaction naturelle des peuplements forestiers. Il s’agit d’abord de favoriser la germination des graines sur le sol forestier, par l’apport progressif de lumière, pour obtenir une régénération naturelle. Ensuite, on sélectionne les arbres dit « d’avenirs »* (généralement entre 200 et 400 arbres par hectares) et on va les accompagner dans leur croissance tout au long du cycle de gestion forestière.
La plantation peut intervenir en complément, dans certains cas particuliers : accident climatique et/ou déficit de régénération naturelle. On parle alors de compléments de régénération, installés çà et là par bouquets ou de manière diffuse, à une densité de l’ordre de 400 à 800 arbres par hectares. Ces compléments peuvent être l’occasion de diversifier les essences d’arbres, ou d’introduire des provenances plus méridionales dans le contexte du changement climatique.
Dans le cadre de forêts dévastées par le changement climatique, Sylv’ACCTES peut accompagner la reconstitution de l’état boisé à travers son programme « Forêts en crise climatique » en prenant toutefois quelques précautions. Il s’agit d’abord de s’assurer que la coupe qui a été réalisée avait bien une vocation sanitaire, que le revenu de la vente des bois est très faible, inexistant ou complètement absorbée par les coûts d’extraction des arbres. Sylv’ACCTES accompagne financièrement des méthodes de reconstitution hybrides s’appuyant à la fois sur la capacité de réaction naturelle du peuplement et sur des plantations réalisées sous forme de petits collectifs, visant à diversifier le peuplement futur tout en gardant une proportion de bois mort essentielle pour la biodiversité.
*Arbres sélectionnés pour leur qualité et leur vigueur sur lesquels les forestiers concentrent les travaux d’amélioration.