Forêts de l'Aubrac

Perspective de travaux (2022/26) : 30 ha
Réalisés 40%
Coût des travaux : 30 K€
Financés 40%
Aubrac

Nos actions sur le massif

Irrégulariser et diversifier des peuplements résineux

Le contexte des forêts de l’Aubrac

A l’instar de l’ensemble des territoires du Massif central, l’Aubrac a été marqué par la réalisation de boisements en résineux allochtones au travers du Fonds Forestier National. Ces boisements ont majoritairement été réalisés en douglas ou en épicéa commun. Ces plantations arrivent aujourd’hui à maturité dans un contexte d’incertitude majeure sur leur devenir. Le changement climatique, la lourdeur des investissements pour un renouvellement en plein par plantation, la nécessité de tendre vers une gestion multifonctionnelle, sont autant de facteurs qui questionnent les choix de gestion possible.

Mélèze, douglas mais aussi sapin, pin, cèdre, érable, alisier, chêne…

Les deux objectifs principaux de l’itinéraire sylvicole retenu par le territoire sont l’irrégularisation et la diversification progressive de ces peuplements résineux. La sylviculture irrégulière permettra d’obtenir, en s’appuyant sur la régénération naturelle, une diversité de structure et un degré de mélange apportant résilience et fonctionnalité à ces forêts. Le mélèze et le douglas pourront occuper jusqu’à 60% du couvert. Ils seront accompagnés d’autres essences résineuses (sapin, pin, cèdre…) et feuillues (érable, hêtre, alisier, chêne, merisier…).

Améliorer et renouveler des peuplements feuillus en gestion irrégulière ou régulière avec régénération naturelle

La domination du hêtre

Les peuplements de feuillus autochtones couvrent aujourd’hui une majeure partie du territoire. Faute de gestion, ces peuplements ont tendance à s’uniformiser et à se régulariser. Actuellement dominés par le hêtre, ces peuplements pourrait devenir vulnérables face à l’évolution climatique. Les rares interventions sur ces peuplements sont souvent des coupes rases, préjudiciables sur le plan paysager et écologique, et n’offrant qu’une faible valorisation de ces bois feuillus.

Favoriser la présence du chêne sessile

L’itinéraire soutenu par Sylv’ACCTES vise à améliorer et renouveler progressivement ces peuplements. L’objectif est à nouveau de diversifier les essences en favorisant la présence du chêne sessile et en maitrisant celle du hêtre commun. Ces feuillus seront naturellement accompagnés par le pin sylvestre, le bouleau, le frêne et d’autres essences autochtones. Deux objectifs sylvicoles sont proposés par cet itinéraire : une gestion en futaie irrégulière ou une gestion régulière avec renouvellement par régénération naturelle.

Améliorer les taillis de châtaignier

Des potentialités intéressantes

Le châtaignier occupe une place prépondérante, à basse altitude, dans les vallées du Lot, de la Truyère et de leurs affluents (boraldes). Présents sous forme de taillis, souvent issus d’anciens vergers, les peuplements en question présentent des potentialités intéressantes (production et valorisation) sur les meilleures stations. Et ce, malgré une situation sanitaire en dégradation constante.

Produire des petits billons

Le maintien du châtaignier, sur ces stations adéquates, repose aujourd’hui sur la dynamisation de la sylviculture grâce à une logique d’amélioration après rajeunissement. C’est donc tout l’enjeu de cet itinéraire qui permettra d’améliorer la valorisation du bois de châtaignier en visant la production de petits billons au profit de la filière bois locale.


Sylv’ACCTES est déployée dans les forêts de l’Aubrac depuis 2022. 12 hectares de travaux ont été réalisés*, soit 8806 euros investis dans la forêt de demain. 

*Chiffre arrêté à novembre 2023

Les forêts du territoire de l'Aubrac en images

La collectivité partenaire

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Forêt de l'Aubrac et vache qui broute dans les prés

Les forêts accompagnées par Sylv’ACCTES

Une approche globale déclinée à des échelles locales : les actions de sylviculture sont adaptées à chaque massif et à leur problématique.

Sylv’ACCTES est aujourd’hui déployée sur trois régions : Auvergne Rhône-Alpes, Occitanie et Grand Est.
Elle expérimente son dispositif en Bourgogne-Franche-Comté et Ile de France